Santé mentale
8 octobre 2022 2024-07-31 9:44Santé mentale
L’accompagnement d’enfants et d’adolescents porteurs du trouble du spectre de l’autisme et
du trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité TDAH, ou d’adultes avec
troubles du système nerveux central, a mis en évidence l’influence du microbiote, des
capacités de détoxication et des besoins nutritionnels.
Les bilans de biologie fonctionnelle permettant l’identification de ces processus
physiologiques, offrent des voies royales de restauration des équilibres biologiques grâce à
l’alimentation et la nutrition personnalisée.
Le lien entre les capacités de détoxication, le stress oxydant et les troubles psychiques sont
extrêmement documentés.
Le rôle du microbiote intestinal dans sa participation au fonctionnement du cerveau et à la
régulation des humeurs a notamment été mise en évidence en 2020 par les équipes de
l’institut Pasteur.
Dans son dernier rapport, l’ANSES suggère l’existence d’altérations comportementales en
cas de déficience alimentaire profonde en AGPI n-3 en altérant certains circuits de
neurotransmission, en particulier dopaminergiques et sérotoninergiques. Elle ajoute que
compte tenu du rôle majeur de ces circuits dans le fonctionnement cérébral et de leur
implication dans de nombreux désordres neurologiques et psychiatriques chez l’humain
(maladies neurodégénératives, schizophrénie, ADHD, dépression…), il est possible de
penser qu’un déficit d’apport alimentaire en AGPI n-3 chez l’humain puisse être un facteur de
vulnérabilité à la survenue de ces maladies. Pour la prévention de la dépression, les
résultats disponibles des travaux cliniques et épidémiologiques permettent d‘inférer l‘intérêt
d‘un niveau suffisant en AGPI n-3 à longue chaîne et notamment en EPA, chez les individus
de tous âges. Les tendances hostiles/agressives, notamment liées à un stress, pourraient
être diminuées par des apports supplémentaires en AGPI n-3, en particulier en DHA.
Plusieurs études prospectives d‘observation suggèrent que des apports insuffisants en AGPI
à longue chaîne, notamment en AGPI n-3, au cours de la grossesse et de la lactation
pourraient être associés à une augmentation du risque ultérieure de troubles
psychopathologiques chez l‘enfant (autisme, TDAH, défaut de comportement social)
L’exploration physiologique grâce aux bilans de biologie fonctionnelle du microbiote via les
selles ou les urines, des capacités de détoxications via les composés thiols, du stress
oxydant via les dommages oxydatifs nucléiques et les besoins nutritionnels via
l’homocystéinurie et les acides gras membranaires érythrocytaires sont des leviers de
caractérisation majeurs car ils éclairent les mécanismes et identifient des contributions
fonctionnelles innovantes complémentaires à la thérapeutique allopathique.
« Depuis nos derniers échanges, B. a énormément progressé. C’est un petit garçon qui ne
présente quasiment plus de problèmes de comportements. Il est souriant, va à l’école avec
plaisir. Il est socialement intégré, reçoit des invitations d’anniversaire, a des copains »
« Tout d’abord des nouvelles :
– A . se porte à merveille. Il est de plus en plus joyeux, le langage semble se mettre en
place, son temps de scolarisation vient d’être augmenté. Il a toujours des diarrhées mais
avec une fréquence plus acceptable. Il semble moins perturbé par celles-ci.
– N. fait également beaucoup de progrès, surtout en écriture.
– Ma mère parle de résurrection, elle est resplendissante.
– E. commence à ressentir les effets des compléments et du régime, moins de fatigue,
moins grognon le matin.
Les nouvelles sont donc très bonnes et je ne vous en remercierai jamais assez »