Actualités

Capitale santé

Capitale santé
Actualités

Capitale santé

Tout organisme vivant est régi par des réactions chimiques internes. En relation permanente
avec l’environnement extérieur, il est en contact avec de multiples produits chimiques,
naturels, transformés ou manufacturés. De cette interaction naissent des réactions
chimiques le plus souvent bénéfiques mais qui peuvent parfois être une agression pour
l’organisme. Lorsqu’une substance, étrangère à l‘organisme, pénètre à l’intérieur de notre
corps via la respiration, la digestion, ou directement dans le sang, la réaction va dépendre du
xénobiotique (étranger à la vie) lui-même et de l’état de l’organisme qui le reçoit.
Si ce xénobiotique occupe notre environnement en quantité importante, sur une période
définie et pendant un temps suffisamment long ou répété, il peut à terme affaiblir
l’organisme, le rendant de plus en plus fragile : en lui imposant un travail de détoxication
constant auquel il ne peut plus faire face, en interagissant avec des molécules actives les
rendant inopérantes, ou en créant des complexes stimulant notre système immunitaire de
manière non appropriée.
Notre organisme tend toujours vers la santé et la vie dans la mesure où il arrive à gérer ses
toxiques tout en conservant ses mécanismes de détoxication complètement fonctionnels. Un
organisme fonctionnel est bien organisé, les matériaux sont présents et savamment
orchestrés dans un environnement peu toxique et sain, assurant ainsi notre santé. A
l’inverse, lorsque notre organisme est désorganisé, le lit des premiers symptômes et des
maladies est alors façonné.
C’est de l’équilibre fonctionnalité/détoxication que dépend notre santé.
L’image qui imagerait mes propos pourrait être le charbon et le diamant qui sont constitués
du même matériau, le carbone. Ce qui les différencie, c’est l’organisation de ce carbone.
Dans le charbon, c’est le chaos, la matière est désorganisée et la lumière ne peut pénétrer.
C’est pour cela qu’il nous apparaît noir. A l’inverse, dans le diamant, le carbone est très
organisé. Il permet à la lumière de pénétrer et de rayonner.
Tentons de faire de notre organisme, un diamant. C’est ainsi que la lumière pénètrera
généreusement dans le corps entier, et que celui-ci rayonnera dans la vie. Il sera alors en
totale adéquation avec son environnement. C’est la seule et unique voie d’accès à la
symbiose avec l’Univers et au bonheur.
Certains alertent sur le travail, les efforts et ses pressions en tous genres qui nous
empêcheraient d’être heureux et d’accéder au bonheur. Mais son impact sera différant selon
l’organisme qui réalise ce travail. Un organisme fragilisé sera beaucoup plus impacté par un
environnement professionnel agressif ou toxique qu’un organisme en pleine santé. Un
épuisement ou « burn-out » est toujours visible sur des bilans biologiques précis et
pertinents. Les effets du stress ne sont donc pas uniquement de nature psychologique, ils
sont biologiques et affectent également la santé, le bien-être ou la productivité. Les troubles
musculosquelettiques, les maladies allergiques, les ulcères, les désordres hormonaux, la
diminution de résistance aux infections sont la conséquence d’un stress de longue durée.
Les « thermostats » de notre organisme n’arrivent plus à maintenir la stabilité intérieure. Le
stress n’est donc pas uniquement de nature psychique ou la conséquence de pressions
conjoncturelles. Il est le signe d’un déséquilibre biologique qui peut être corrigé, si les
ressources sont suffisantes, par l’équilibre dynamique du vivant.
C’est de l’homéostasie que dépend notre santé.
Nous devons veillez à nous entourer d’un environnement le plus sain possible mais veillez
aussi à maintenir l’équilibre de notre organisme pour qu’il assure ses fonctions vitales de
construction et de détoxication. Notre température corporelle doit se maintenir aux environs
des 37°C indépendamment des températures externes. Notre organisme se doit d’être
attentionné au même titre qu’une automobile (carburant, entretien, repos), d’une entreprise
(élaboration de produits, adaptation au marché, nettoyage) ou d’un « chez soi » (courses
pour se nourrir, travaux d’entretien, ménage).

C’est du déséquilibre que naissent les problèmes mécaniques, les conflits et les
dégradations.
C’est de l’équilibre entre l’extérieur et l’intérieur que prend corps notre santé.
Mais maintenir cet équilibre biologique est périlleux, tant notre environnement varie sans
cesse. Et chaque individu est très différent, avec ses potentialités de départ variables, ses
environnements divers et ses modes de vie aléatoires au cours du temps.
C’est pourquoi il est nécessaire de faire des ajustements, des contrôles et des bilans pour
vérifier le fonctionnement optimal de chaque organisme avec des ajustements
personnalisés, individualisés et temporalisés.
L’épigénétique étudie les mécanismes réversibles, transmissibles et adaptifs modulant
l’expression des gènes. Elle désigne ainsi l’étude des influences de l’environnement
cellulaire ou physiologique sur l’expression de nos gènes.
Les gènes sont la partie codante de notre génome. La notion de génome recouvre nos
gènes, ce capital inné qui nous est transmis à la naissance par nos parents. Ce capital
génétique peut être comparé à un brevet dont disposerait une entreprise ou un livre de
recette. Il a potentiellement en son sein tous les éléments théoriques pour fabriquer les
molécules dont le corps a besoin pour fonctionner.
Or, il est établi que cette potentialité ne se suffit pas à elle-même, cette dernière doit, pour
pouvoir s’exprimer, avoir le concours de matériaux. En effet, on a beau avoir une recette, si
nous n’avons pas les ingrédients pour la mettre en application, la finalité ne peut être
atteinte. Ces matériaux pour l’organisme sont les nutriments, nos matières premières,
comme les acides aminés, les vitamines, les minéraux, les acides gras, lesquels résultent et
dépendent précisément de notre alimentation…et surtout de nos capacités d’assimilation
permettant de puiser à partir de celle-ci nos nutriments.
Le génome contient également la potentialité de développer certaines pathologies. Il s’agit
en réalité d’un terreau qui tend à favoriser le développement de la pathologie, mais cela ne
veut pas dire que ce sera nécessairement le cas. En effet, si nous assurons le bon
fonctionnement de la mécanique interne, du métabolisme, ce terreau cultivera la santé et
non pas la maladie.
Pour que le métabolisme fonctionne correctement, il est nécessaire de mettre les bons «
carburants » c’est à dire la bonne alimentation, hydratation et oxygénation, pour parer
l’organisme face aux sollicitations auxquelles il est continuellement soumis.
L’étude de la nutrition sur le génome, la nutrigénomique, est une véritable révolution
scientifique, initiée avec la mise en évidence du séquençage du génome, qui n’est plus
considéré comme inexorablement figé. D’où l’importance de notre comportement,
notamment nutritionnel, qui impact le mode d’expression même de nos gènes, c’est
l’épigénétique.
Il est donc fondamental d’effectuer des bilans biologiques afin de qualifier les besoins
nutritionnels. Certains biomarqueurs mettent notamment en évidence la réaction de la
réceptivité de l’ADN face au stress oxydant ou notre capacité de détoxication : c’est
l’épigénétique en pratique
L’épigénétique en pratique replace donc nos comportements de vie au cœur de la santé.
Il n’y a donc plus ou peu de fatalités génétiques…
L’épigénétique en pratique est la connaissance, pour un organisme donné, de ses besoins
en éléments simples appelés nutriments, des sources alimentaires de ces nutriments, de
leurs orchestrations biologiques et métaboliques pour assurer son fonctionnement optimal,
sa réparation et sa détoxification.