Actualités

Système innovant

Mon modèle de santé
Actualités

Système innovant

Si aujourd’hui je transmets mon expérience personnelle et professionnelle, c’est parce que
l’exploration des capacités fonctionnelles et métaboliques de l’humain nous réserve encore
de belles surprises en offrant de nombreux leviers complémentaires pour la restauration
durable du capital santé
Notre système de santé repose sur le symptôme et le diagnostic d’une maladie avec le
traitement médical pour les supprimer. Mais il existe une voie complémentaire : la réparation
des tissus induisant les processus qui conduisent à la maladie : les perturbations
métaboliques pour le diabète et les maladies cardiovasculaires, l’inflammation pour les
maladies inflammatoires chroniques, la prolifération cellulaire pour les cancers.
La biologie fonctionnelle identifie ces processus physiologiques en amont de l’apparition du
symptôme ou de la maladie. Elle permet la mise en évidence d’anomalies du fonctionnement
de l’organisme, de besoins nutritionnels, de déséquilibres physiologiques, comme le
microbiote, la détoxication, le stress oxydant….
C’est une première étape qui intéresse de nombreux professionnels de santé mais qui se
trouvent encore trop souvent démunis pour restaurer cette physiologie qui nécessite une
connaissance métabolique et nutritionnelle.
L’évolution de notre système de santé pourrait ainsi offrir plus de place à ces bilans
physiologiques et nutritionnels ainsi qu’aux carburants de l’organisme via les enjeux
environnementaux. La formation médicale pourrait inclure une connaissance plus
approfondie sur la biologie fonctionnelle et l’épigénétique en pratique.
En pratique, une fois les processus identifiés par les médecins, les diététiciens –
nutritionniste pourraient prendre le relais, pour restaurer les déséquilibres physiologiques mis
en évidence avec une alimentation ajustée, complétée si besoin par une supplémentation
ciblée. La formation des diététiciens – nutritionnistes pourrait, elle, inclure un plus grand
nombre de compétences en biologie médicale. Ainsi, le fossé entre le bien-portant et le
symptomatique serait comblé.
Hélas, je fais encore l’expérience que les bilans de biologie fonctionnelle remettent en cause
des aprioris : certains professionnels de santé n’envisagent pas que certains besoins
nutritionnels puissent ne pas être couverts ou que certaines pathologies soient réversibles
(comme un diagnostic de maladie cœliaque dont les biomarqueurs sont désormais absents
par exemple)

La biologie fonctionnelle et nutritionnelle permet de prévenir l’apparition de symptômes et de
pathologies. Après le suivi des diététiciens-Nutritionnistes, elle est un second levier. Puis
lorsque des symptômes apparaissent, ils pourraient être pris en charge par les Interventions
Non Médicamenteuses INM* complétées par un traitement médical si nécessaire.
Je fais le vœu que notre système de santé en France, à la peine au moment où
j’écris ces lignes, complète son offre, en amont de la prise en charge purement
médicale, par la biologie fonctionnelle et les INM.


« L’Univers est notre Mère, à chaque bouchée que nous mangeons, à chaque
gorgée que nous buvons, à chaque bouffée que nous respirons » Sarah DOGNIN DIT CRUISSAT

*INM : Intervention Non Médicamenteuse « Protocole de prévention santé ou de soin efficace, personnalisé, non
invasif, référencé et encadré par un professionnel qualifié » NPIS Société savante * terme retenu par la Haute
Autorité de Santé